Regard sur le temps
- Isabelle DEAT
- 6 mars 2018
- 2 min de lecture

Agenda (toutes les infos sur Evènements)
• Atelier huiles essentielles Dimanche 18/03 • Une approche différente • 10h à 13h00
• Cure Détox les paniers de printemps Lundi 26 à Vendredi 30/03
• Quick Cooking : Vendredi 6 avril à 12h30
Et découvrez la NOUVEAUTE : un temps entre copines
Et dans Naturo : Le Silicium
Bonjour à Tous,
C'est la reprise pour certains, la continuité pour d'autres et des changements de temps brutaux qui bouleversent ... et bientôt le changement d'horaire. Le temps ne se fige pas et pourtant il serait peut être temps de le regarder passer et non de le subir. Tout court autour de nous, même les bons moments deviennent rares et trop vite disparus. Après quoi court-on ? Qu'est ce qui nous empêche de nous poser quelques instants pour rêver, prendre la main d'une personne, lui offrir un sourire, ouvrir un livre et le dévorer ou simplement regarder un brin d'herbe qui pousse, un enfant qui joue encore inconscient du temps qui passe. Heureusement j'entends déjà des "mais moi je prends le temps de : lire, regarder, parler, écouter et même ne rien faire" Oh oui heureusement vous êtes encore là ... mais n'êtes-vous pas devenus des irréductibles dans un petit village que nous connaissons bien ? Car si la banlieue court, la province s'y est mise. Pas de cri d'alarme ni de regret dans ce billet simplement un regard sur un monde qui va trop vite pour moi et qui me submerge. Pas assez organisée peut être, et pourtant je m'y efforce à planifier, gérer ce temps mais je souffre du syndrome de "la débordée par son quotidien". C'est usant et malveillant, cela fait souffrir et rend un peu triste, parce qu'on loupe tellement de bons moments sous prétexte de "je dois faire ça" et "j'ai pas le temps". On se fixe alors des priorités mais... Si j'insiste aujourd'hui sur ce temps qui nous échappe, c'est qu'il y a quelques jours je rendais visite à une personne âgée hospitalisée qui était en observation suite à une chute. Nous étions les enfants et moi dans la chambre et 2 infirmières sont entrées. A peine bonjour, pas un seul regard sur les 2 hommes allongés sur leur lit, une indifférence ou plutôt un brin de mauvaise humeur et un "sortez nous avons des soins à faire". Nous nous sommes exécutés rapidement et perdus dans le couloir nos regards en disaient plus long que tous les mots. Rentrés de nouveau dans la chambre, Jean nous regarda... "elles ne sont pas très aimables ! jamais elles n'ont un mot gentil, même si on les aborde poliment ou si on leur sourit... c'est triste" Triste, douloureux et anormal. Même si on peut excuser que faute de temps, elles sont débordées, l'empathie, la gentillesse, la bienveillance doivent-elles disparaitre ? Car si j'évoque un cas, hélas ils sont nombreux, hier encore on me rapportait le même. Alors chaque jour offrez un sourire, un regard, une main, un mot à une personne inconnue pour que ce lien humain perdure, il faut si peu de temps pour que tout soit beau. Oublions cette notion du temps qui nous entraine vers le vide... Clin d'oeil à Balthazar ! A bientôt