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  • Photo du rédacteurIsabelle DEAT

Le temps de la chrysalide


Bonjour mes chers lecteurs, juste un petit mot sur la Cure Cendrillon qui a vu le défilé de princes et de princesses tous les soirs plus radieux les uns que les autres. Un grand merci à tous, comme toujours j'ai eu un immense plaisir à cuisiner pour vous.

Au moment du 1er dé-confinement, le titre de mon billet "libérés, délivrés" s'imposait comme définitif. Mais loin de moi l'idée (quoique...) d'un autre enfermement... enfin cette fois-ci on ne sait pas trop, personnellement j'ai changé mon trajet de footing dimanche soir, la coulée verte étant trop envahie de poussettes et d'amoureux ...masqués. La situation est toujours anxiogène, la peur envahissante, toutes les peurs que ce soit celle du virus comme de l'après virus. On censure toujours la parole non gouvernementale. Tout est bien organisé pour que nous soyons comme des oeufs ... brouillés. Difficile de se projeter vers un futur même proche. Fêterons-nous Noël en famille ? Serons-nous ensuite, encore punis comme des enfants qui ont été désobéissants, par un 3ème confinement ? Empêchera-t-on encore les enfants de suivre correctement leurs cours? Supprimera-t-on les sorties culturelles et sociales ? Les boutiques, les restaurants seront-ils encore fermés ? ... Ce qui est fou c'est que l'on connait déjà le scénario. Et nous l'acceptons tous, enfin nous le subissons tous. Même si certains courageux commencent à descendre dans la rue. Je suis envahie moi aussi par cet état de torpeur, et ce bouillonnement intérieur. Hier j'ai réussi à écouter avec calme un face à face sur Radio Sud de Louis Foucher et Martin Blachier. J'ai tenté de les écouter de façon impartiale, difficile je l'avoue, mais grâce à Louis Foucher, son charisme, sa joie et son empathie vis à vis de Martin Blachier, l'écoute fut possible. L'un et l'autre ont réussi à se mettre d'accord sur certains points (Martin Blachier a mis beaucoup d'eau dans son vin), par contre j'ai quand même noté quelques points qui sont pour moi un peu incompréhensibles. Voici quelques exemples : le métro est moins vecteur de contamination qu'un restaurant - on élimine les heures de pointe ?. Le futur vaccin, (nouvelle génération) sera sans danger, voire encore moins que les précédents. A priori le vaccin est testé, mais euh... pas les effets secondaires (pas de subvention des labos). Et une petite dernière pour faire des statistiques, des analyses qui vont vendre des médicaments pour les maladies (je dis bien maladie et pas santé), les laboratoires financent les dites-études. Par contre un médecin de terrain qui a besoin de subvention pour concrétiser ses recherches et confirmer ces avancées pour la guérison des malades : zéro subvention. Bouh ça fait un peu froid dans le dos ? Alors vers qui je vais : l'homme médecin ou le docteur statisticien ? Au delà de cela, la question fondamentale de : aurons-nous encore la possibilité de choisir notre médecine ? est posée. Combien de temps encore, notre corps nous appartiendra-t-il ? Il me reste à regarder le documentaire sur Arte sur "G. Orwell et A. Huxley : "1984" ou l"e meilleur des mondes", avant de prendre du recul encore et encore, et de ne pas rester dans la dualité de qui a raison qui a tort. Retrouvons-nous, nous-même, que voulons-nous vraiment pour nos enfants, pour nous ? Beaucoup de personnes (scientifiques, lanceurs d'alerte, les connectés avec la source...) sont actuellement en recul avec la situation, étant attaqués de toute part, sentant qu'il n'est pas temps d'agir mais de se solidariser. Il sera temps alors de mettre en place ce que nous souhaitons vraiment vivre dans notre futur. Parce que nous le savons le monde d'aujourd'hui n'est plus possible. Comment lier la nature à la high Tech, comment garder le contrôle de l'IA ? Quel est le rôle de l'humain ? Quand nous sortirons de la chrysalide quel monde voulons-nous survoler ? sur quelle fleur voudrons-nous nous poser ? Serons-nous libres ? Mais avant de vivre dans ce monde plus lumineux, il faudra travailler à sa réalisation.

Ce sera mon dernier billet sur le sujet je n'ai pas peur du virus, des virus, beaucoup plus du vaccin, je crois en un avenir meilleur que nos enfants bâtiront si nous démarrons les fondations. Je vais reprendre mon rôle de naturopathe, thérapeute, enseignant, accompagnateur de santé et vous conseiller sur la meilleure façon de traverser l'hiver ... en bonne santé ! Merci mes petites voix visibles et invisibles. Méditez, marchez, faites-le vide, la paix en vous... mais ne vous endormez pas ! Prenez bien soin de vous mes Chers lecteurs A bientôt

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